mercredi 26 janvier 2011

Saree

Le Saree, vêtement par excellence de la culture indienne. Je t'aime.

Premièrement dans la rue, voir toutes ces femmes, ballet de couleurs, de motifs mais de peaux aussi. Traces sur le corps d'une vieillesse qui n'est pas cachée. Confortable (bon certes pas toujours pratique pour sauter, courir et faire pipi !). Chaque région en Inde a sa manière de le porter. 

Pour un bon saree (peut s'écrire sari aussi), il faut : 
- 6m de tissu (de la matière que vous souhaitez mais je vous conseille coton, certes plus onéreux mais durable et tiens mieux au port), 
- une pettycoat (grande jupe-jupon que l'on porte en dessous), 
- un bandeau de tissu pour le bas du saree qui sera cousu à l'intérieur, 
- une blouse (petit haut, plus ou moins court, et il le faut le plus travaillé possible, notamment dans le back-dos pour les grandes occasions), 
- les bijoux : bangles-bracelets fantaisies et de toutes sortes, boucles d'oreilles et mieux y'en a mieux c'est... 
 J'oubliais : le bindi ! La touche finale, point qu'on met entre les deux sourcils.
Le tissu qui retombe derrière s'appelle le palu (prononcez palOU et palU)

Et bien sur : sur mesure ! Pour faire la blouse je me suis rendu chez une couturière qui faisait aussi salon de beauté. Ne connaissant rien à tout cet art du saree je me suis laissé entrainé par mes coloc' qui m'ont aidé à toutes les étapes. On précise quelle forme on veut, plus ou moins décolleté dans le dos, pour  les manches, comment on l'attache... J'ai pris modèle sur celui de Sam ma coloc'. La couturière me dit qu'il sera près dès le lendemain. Je suis ravie. Toujours se méfier, en inde tout est possible selon les dires des commerçants et autres conducteurs de rickshaw (ceci est une autre histoire). Au final je ne l'aurai eu que la veille de la remise des diplômes (soit 4 jours après la date promise. Heureusement qu'ils ne travaillent pas le dimanche...). Sachant que normalement on doit toujours le faire reprendre après le premier essai. Mais là est l'avantage de la petite poitrine ! Il m'allait nickel.

L'autre affaire consiste à le mettre, car c'est rudement compliqué pour que l'ensemble retombe gracieusement et ne ressemble pas à un gros paquet qu'on aurait enveloppé. Mais c'est là qu'intervient Sandhya (la personne qui gère les maisons SFS où on loge) c'est elle qui me l'a mit et je me suis vraiment senti ému  la première fois que je me suis vu dans la glace. C'est vraiment un beau vêtement.  


Achat de la pettycoat et de la pièce de tissu pour le bas du saree




Le prétexte du port du saree était à l'occasion de la remise des diplômes des étudiants de Srishti (un article sur ce sujet devrait suivre)





















Une partie de mes colocataires : Smriti, Shreya, Neha, Sam et Marion

Sapé comme ça on peut que faire sa star !^^

Neha, Smriti, Mitali, Sam, Anousha, Shreya

Shreya et son beau saree turquoise
















Sur le chemin du retour de l'école




Vendeur de noix de coco. D'abord on boit le lait à la paille et ensuite on lui demande au qu'il nous l'ouvre à l"aide de sa machette pour pourvoir manger la chair qui est molle et sucrée. J'aime ! Des fois c'est un enfant qui tient la machette...




Ecole primaire (côté rue)
Ecole primaire (côté parc)

 

Le bidon noir en haut c'est la réserve d'eau douce


Market road
Market Road


Promis, je n'ai fait aucune retouches ou effets sur les couleurs... C'est ainsi et on en prends pleins les yeux ! 
 
Loin du fade et du maussade.

Srishti School of Art, Design and Technology

Ecole au second plan, et la fameuse circulation à l'indienne au premier !
 
Voici mon école, ou plus précisément Old Campus. Car l'école a deux bâtiments distincts. Mes cours se passent à New Campus et un New New Campus est en cours de construction. Je suis inscrite aux cours d'Oral History avec les 3e années. C'est ce qui s'apparente le plus au documentaire. Le thème de travail est l'eau : problème quotidien de tous les indiens. La barrière de la langue n'est pas toujours évidente mais la prof et ses assistantes me cocoonent et font attention à parler lentement et distinctement. Et beaucoup d'étudiants indiens parlent français !
L'école est organisé comme un campus à l'américaine mais avec l'exotisme indien en plus !










mercredi 12 janvier 2011

portraits...

J'ai une certaine pudeur à faire des portraits des personnes sans leur demander. Pour ces deux photos ce sont les enfants ou leur famille qui m'ont demandé de les photographier. Astonished.




Jaune

Où je vis

Voici ma maison (le premier étage), dans la PJ de Sandhya Shankar :


J'habite à Yelahanka New Town c'est un ancien village à l'extérieur de Bangalore (une heure du centre ville en bus). Plusieurs campus et industries sont venus s'implantés dans cette zone. Les paysans ont vu débarqué des étudiants (dont des occidentaux) et une certaine middle classe indienne (si je peux l"appeler comme ça).

La vue de ma fenêtre :


Vous pouvez apercevoir un jardin public (derrière les barreaux !)...

 Vue de ma fenêtre bis

Ma fenêtre vue du jardin public


Oui... Je suis en "zone protégée" ! J'entends le bruit des basketteurs et des enfants qui jouent. La nuit, je me souviens que je suis en Inde quand ce sont les hurlements des chiens errants qui prennent le dessus. C'est incroyable le nombre qu'ils sont dans mon quartier, mais inoffensifs avec les hommes.


dimanche 9 janvier 2011

changement à Delhi : a mistake

L'aventure en sol indien (à proprement parler) commence : Je dois changer de terminal, passer du 3 au 1. Jusqu'à là rien de bien compliqué jusqu'à ce que je me rende compte que je ne suis pas au bon. Mais j'ai 6h devant mois pour trouver. Logiquement j'essaye d'en sortir, mais les militaires qui m'avaient contrôlé à l'entrée refuse. Et il n'y a pas d'autres sorties possibles... Je me sens coincée. Surtout que j'ai demandé à plusieurs personnes et on m'a dit que je n'étais pas au bon endroit. Les militaires m'ont été d'une plus grande aide que les personnes destinées à ça. Je cherchais le comptoir d'Indian Airlines mais ne le trouvait pas. En effet Indian Airlines = Air India. A se souvenir ! Et le charmant jeune homme qui m'a reçu au comptoir m'a dit qu'il y avait une erreur que ce n'était pas le bon terminal indiqué sur mon billet. Tout est bien qui finit bien !
J'ai 5h devant moi à tuer : m'émerveille de tout, change mes euros en roupies et grignote les sandwhichs de ma môman !
 



Je la remets celle-ci



Attente avant l'embarquement. Moquette s'il vous plait. Et un nombre fous de personnes qui passent son temps à récurer, nettoyer la moindre zone de l'aéroport déjà nikel.


Bon, une heure de retard au décollage pour Bangalore.

Le début : aéroport de Paris

Un voyage ça commence souvent par un choix : où je vais ?


Roissy Charles de Gaulles

La froideur de Roissy mais son architecture impressionante